Histoire
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​Film documentaire : Mémoire d'un quartier : Le May du Merle
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Nous sommes très heureux de pouvoir enfin vous partager le documentaire « Mémoire d'un quartier : le May du Merle » produit par notre association en 2021.
Réalisé par Julien Darblade d'après une idée de Jean-Marie Campet. Ce documentaire est avant tout une aventure humaine au service de la mémoire d'un quartier du bourg de la ville d'Eysines. Nous tenons à remercier tous les intervenants qui ont participé au projet. N'hésitez pas à nous partager vos impressions ! Bon visionnage !
Magazine Sud Ouest : Jean Gaston Lalumière, un Poilu à la recherche de l’humanité
Article du Magazine Sud-Ouest du 11/11/2021 : Jean Gaston Lalumière, un Poilu à la recherche de l'humanité cliquer ici pour voir le PDF
Le May du Merle à L'EPAHD du Vigean
Le 29 septembre 2021, nous avons organisé une projection au sein l'EPADH du Vigean du documentaire "Mémoire d'un quartier : Le May du Merle". Ce témoignage du passé produit par notre association et réalisé par Julien Darblade d'après une idée de Jean Marie Campet a suscité beaucoup d'émotion pour les résidents de cet établissement. Nous avons aussi projeté la série de sessions d'enregistrements d’interprétations de chansons écrites entre 1934 et 1947 par Maurice Lafon, maraîcher et chansonnier du May du Merle.
Maurice Lafon : le « maire du May »
L’association EPBE est heureuse de vous faire partager un article de Marie Claire Latry ( Famille Lalumiere ) racontant l’histoire du eysinais Maurice Lafon, maraîcher, libre penseur et chansonnier qui a vécu dans le quartier du May du Merle ( 1897 - 1972 ). Pour en découvrir l'article ( cliquer ici pour voir le PDF )
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JEP 2021 : Mémoire d'un quartier du bourg d'Eysines : Le May du Merle
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Ce dimanche 19 septembre, au cours des journées européennes du patrimoine, nous organisions l’événement Mémoire d'un quartier du bourg D'Eysines : Le May du Merle à la Grange du château Lescombes, Merci au public qui s’est déplacé en nombre pour assister à la projection du documentaire au sujet d’un quartier du bourg d’Eysines, le May du Merle.
Produit par notre association et réalisé par Julien Darblade en 2021 d’après une idée de Jean-Marie Campet, vous étiez plus d’une centaine à découvrir ce court métrage.
Au cours de cet événement, nous avons aussi projeté une série de sessions d'enregistrements d’interprétations de chansons écrites entre 1934 et 1947 par Maurice Lafon, maraîcher et chansonnier du May du Merle. Produit par notre association, ces vidéos sont le fruit du travail de la chanteuse Nathalie Grelier et la pianiste Marianne Brun qui ont su faire resurgir du passé les mélodies d’antan.
Les applaudissements chaleureux et intenses après chaque vidéo, le public, jeune et moins jeune, a apprécié ce travail remarquable pour la sauvegarde du patrimoine immatériel du bourg d’Eysines. Les anciens ont été émus par ces souvenirs de leur enfance ou de leur jeunesse. Nous allons proposer ces vidéos aux écoles, collège, maisons de retraite, cinéma et médiathèque d’Eysines.
La présentation et la dédicace par Marie-Claire et Guy Latry du recueil des lettres de guerre 1914-1919 de Gaston Lalumière ont également connu un vif succès (tous les exemplaires disponibles du livre ont été vendus) On ne peut que regretter l'absence de tout représentant de la municipalité.
Merci à tous !
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Article Sud Ouest : 17/09/21
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• Article du journal Sud Ouest, 17/09/2021 : Le quartier du May du Merle célébré par un film documentaire et des chansons ( cliquer ici pour voir le PDF)
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Eysines en musique ​
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Dernièrement l'association EPBE « Sauvons le Bourg » s'est intéressée à l'histoire d'un des quartiers historiques d'Eysines : Le May du Merle.
Au cours de nos recherches nous avons découvert l'existence du maraîcher pour le moins unique en son genre : Maurice Lafon. Né en 1897, il était considéré en son temps comme le maire du May du Merle. Bon vivant, blagueur, foncièrement charismatique, ce maraîcher à écrit entre 1934 et 1947 plusieurs chansons en rapport avec son environnement et pour la plupart sur des airs populaires connus.
Après des semaines de répétition avec la chanteuse Nathalie Grelier et la pianiste Marianne Brun, L'association EPBE a produit en collaboration avec le réalisateur Julien Darblade ( www.julien-darblade.com ) ; une série de sessions d'enregistrements des interprétations de 6 chansons écrites par Maurice Lafon :
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- La chanson de 1934 dédiée à la création de la fédération des cavalcades de la banlieue bordelaise sur l’air de La Madelon. Une chanson en hommage aux fêtes populaires. ( cliquer ici pour voir la vidéo )
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Analyse urbaine du bourg
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En 2016, l'association E.P.B.E a commandé un état des lieux du vieux bourg auprès de M. Denis Boullanger, architecte du patrimoine. Cette étude a révélé une certaine richesse patrimoniale marquée par l'histoire agricole et artisanale d'Eysines.
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• Texte de l'analyse urbaine du bourg d'Eysines (cliquer ici pour voir le PDF)
• Cartes de l'analyse urbaine du bourg d'Eysines (cliquer ici pour voir le PDF)
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Le présent au passé
Eysines ? Vous avez dit Eysines ? Un alignement de maisons démodées, avenue de la Libération, tout juste bonnes à faire des parkings et des voies élargies ? Des groupements désordonnés de logis qui, comme la tour de Pise, penchent vers la route et résistent malencontreusement à l’alignement qu’on voudrait imposer? Se confondant avec ces constructions rustiques et ces quartiers dépourvus jusqu’à peu près toute centralité, des noms en gascon – pouah, du patois ! - qu’il serait bon d’effacer, et vite ? De vieux débris, des restes humides, de piteux machins tout juste bons à démolir comme le bourdieu du Cheval blanc ? NON!
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Consentons plutôt à y voir des constructions soignées et même élégantes, pour certaines très belles comme le relève l’Architecte des Bâtiments de France… Plus encore, admettons-le : aussi solides que ces murs, robuste et bien vivant, voilà notre passé, tout proche, tout chaud, et même brûlant. Incrustées dans la pierre, le torchis ou l’adobe, ce sont nos vies, nos histoires, celles de notre cité, de ceux qui nous ont précédés il y a peu à la même place et pour certains, celles de nos familles. Les destins de tous et avec notre passé, nous-mêmes.
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Article le présent au passé N°1 : La famille Patté a habité plusieurs maisons à Eysines, du Bourg à Cantinolles. Albert Patté en retrace l'histoire. (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article le présent au passé N°2 : Au May-du-Merle, Aladin Miqueau, maire d'Eysines pendant trois mandats, son frère puis sa fille ont habité un ensemble situé entre la rue Parmentier et la rue Aladin Miqueau.la famille Baudon-Ladevèze y a travaillé, comme le raconte Denise Ladevèze-Praud. (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article le présent au passé N°3 : La famille Pérey, au début de la Première guerre mondiale, déménage du Bourg au Vigean, comme l'indiquent les lettres et reçues par le soldat Pérey. (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article le présent au passé N°4 : En face de l'école de garçon et de l'ancienne Mairie, une belle maison fait le coin, où Mathilde Dupin, veuve, tient un des cafés restaurants d'Eysines jusqu'en 1926. (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article au sujet de Maurice Lafon : l’histoire du eysinais Maurice Lafon, maraîcher, libre penseur et chansonnier qui a vécu dans le quartier du May du Merle ( 1897 - 1972 ). Pour découvrir l'article de Marie Claire Latry ( Famille Lalumiere) ( cliquer ici pour voir le PDF )
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Article le présent au passé N°5 : Au centre-bourg, à côté de l'actuel "Chez Willy", au coin, les Patou ont tenu de père en fils la forge, un des points les vivants et les plus animés du village. Ce sont eux que l'on voit sur la carte postale ancienne." (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article le présent au passé N°6 : Au centre-bourg, l’ancienne école de garçons abritait, en plus des classes, le logement des instituteurs et celui du directeur. Tragique destinée que celle de la famille de Jean Prosper et Marie Tougne, tous deux maîtres d’école à Eysines, dont les deux fils disparaissent entre 1915 et 1916. (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article le présent au passé N°7 : Au centre-bourg, comme d’autres réfugiés, une famille française de cinq personnes âgées de 74 à 3 ans, a séjourné à Eysines, leur maison ayant été occupée dès le 25 août 14. Ils venaient de l’actuelle région des Hauts-de-France. A partir d’une carte-photo, on reconstitue leur périple avec l’aide de leurs descendants retrouvés. (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
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Article le présent au passé N°8 : Au Vigean, près de l’ancienne demeure Corbal, Marguerite Caudéran a côtoyé ses nouveaux voisins, les Pérey (voir le Passé au Présent n°2). Femme de tonnelier, elle se fait « poudrière », c’est-à-dire ouvrière à la Poudrerie Nationale de Saint-Médard-en-Jalles, ne serait-ce que parce que le travail viticole manque et qu’il faut vivre. Pour elle, ce sera un moment agité (grèves de 1917). (cliquer ici pour voir l'article en entier au format PDF)
Les souvenirs d'Eysines de Jacques Ellul en 1920
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Jacques Ellul (1912-1994) était un grand intellectuel, historien du droit, sociologue et théologien, défenseur engagé de l’écologie. Il vivait à PESSAC.
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Dans un ouvrage « Bordeaux, je me souviens » paru en 1993 il évoquait ses souvenirs d’Eysines. Il écrivait : « Nous achetions presque tout aux ambulants. Il y avait celui qui passait tous les deux jours, avec sa charrette à cheval, apportant les fruits et les légumes qu’il allait chercher chez les maraîchers d’Eysines, et qui, bien entendu, étaient d’une fraîcheur que l’on ne connaît plus ! » « Ceci dit j’allais où je voulais et j’avais deux lieux de prédilection. D’abord, puisque j’ai déjà cité ce nom, les « marais « d’Eysines cette commune comportant, en effet, d’une part les jardins maraîchers, d’autre part une région non cultivée, non remblayée, et qui était restée plus ou moins marécageuse. Non pas, certes, marécage bien dangereux, mais des étendues de fausse prairie, en réalité d’eau et de vase recouvertes d’un tapis vert. Il y avait là de multiples découvertes pour un garçon contemplatif et imaginatif ! Le marais était d’ailleurs entrecoupé par des petits canaux (que je prenais pour des ruisseaux et qui pouvaient bien être un début de drainage). J’étais capable de rester un après-midi entier à considérer la vie qui régnait dans ces petits cours d’eau, solitaire et méditatif. Je n’avais besoin d’aucun camarde, puisqu’il n’y avait rien à dire ni à faire, seulement contempler de petits poissons de multiples couleurs, ou les agiles argyronectes et les voraces dytiques ! Je revenais le soir par la rue Mandron, hanté par la poésie de ces lieux qui palpitait en moi, mais que je ne savais pas exprimer »
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Jacques ELLUL, in Bordeaux, je me souviens, » CRL d’Aquitaine/la mémoire de Bordeaux/ville de Bordeaux, 1993, p 53-54 et 56,57